EuroMillions : Il gagne 200 millions d’euros pour monter une fondation écologique

Le gagnant français des 200 millions de l’EuroMillions en décembre 2020, va verser une très grande partie de son gain à une fondation qu’il a créée. Sa volonté est de consacrer cette somme à des projets en faveur de la protection de l’environnement.

Une fondation écologique

Anyama est une fondation dédiée à « la protection et la revitalisation des forêts, la préservation et la régénération de la biodiversité et le soutien aux aidants familiaux » fondée et financée par celui que la FDJ appelle « Guy » et qui a remporté le deuxième plus gros gain jamais gagné en France.  Il raconte qu’il a toujours joué lorsque de grosses sommes étaient en jeu dans un but précis « Je ne jouais que lors des cagnottes importantes, dans un seul but: consacrer la majeure partie de cette somme à la création d’une fondation » affirme-t-il dans une lettre ouverte sur le site de Anyama.
Le nom de la fondation fait référence à une ville Ivoirienne ou le généreux donateur a eu une révélation concernant l’urgence écologique. « Au cours de ma vie, j’ai été le témoin en Côte d’Ivoire du passage incessant de camions chargés d’arbres coupés dans les forêts du Burkina Faso. Ce ballet de camions m’a beaucoup marqué, indigné » explique-t-il.

Jouer pour donner

Aucune information n’est fournie sur Guy sur le site de la fondation, qui met en revanche en avant les nombreux experts qui travaillent au développement de la fondation. Il a expliqué au Parisien avoir déjà « transmis la majeure partie » de son gain depuis sa victoire en décembre 2020, et a précisé qu’il donnerait « progressivement la quasi-totalité ». En ce qui concerne ses projets personnels, il affirme souhaiter pouvoir « continuer à vivre paisiblement, dans la discrétion la plus totale ».

Isabelle Césari, responsable des relations grands gagnants à la FDJ, qualifie de « grande première » un don de cette ampleur. « Le gain était déjà exceptionnel, mais de faire œuvre de générosité dans cette proportion, c’est assez exceptionnel » affirme-t-elle en se remémorant ses premiers échanges avec Guy un homme « très serein et plein de bonheur » qui « jouait pour donner ». Elle poursuit « Lorsque nous avons discuté, très vite, il m’a dit *je souhaite donner la quasi totalité de ce que j’ai gagné à une œuvre qui m’est chère*. Et ça n’a pas changé d’un iota avec le temps. C’était ce qui l’animait ».

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