LA FONDATION ENSEMBLE

La philosophie de la Fondation Ensemble est d’abord le respect du vivant. Ensemble est une fondation reconnue d’utilité publique, créée en 2004 par Gérard Brémond, fondateur du groupe Pierre et Vacances, et son épouse Jacqueline Délia Brémont.

Pour le couple, il s’agit d’une évidence, il faut rendre à la communauté voir même abandonner une partie de sa fortune lorsque l’on a eu la chance de réussir et d’être privilégié. Jacqueline a cette intime conviction que dans le monde tout s’assemble naturellement, que: « tous les éléments du chaînon de la vie sont vraiment reliés et qu’il ne faut pas toucher au moindre chaînon, même des bactéries, en mettant par exemple des déchets chimiques dans le sol, car on provoque  des réactions violentes et néfastes. »

Elle est particulièrement sensible à la relation qui existe entre « végétaux, humains et animaux. » Jacqueline Délia Brémont croit en la conséquence des réactions en chaîne, même des actions sur les minéraux et prévient déjà : « avec la fracturation de gaz de schiste par exemple, on attaque la vie ».

UNE MISSION HUMAINE DURABLE

La fondation Ensemble organise des projets sur trois ans à l’étranger par exemple au Laos, Cambodge, en Équateur, au Pérou, ou encore au Mozambique. Jacqueline Délia Brémond préfère travailler dans des pays où les circonstances politiques permettent de réaliser et de mener à terme ces projets. Les financements sont d’environ 150 000 à 250 000 € par an et par projet. Ils sont sélectionnés selon un processus relativement complexe, afin d’obtenir une efficacité optimale. Aujourd’hui près de 22 millions d’euros ont été investis. L’objectif est d’aider le  » plus d’humains » possible et d’arriver à une meilleure « préservation de la planète. »

La fondation Ensemble intervient dans cinq secteurs : l’agriculture, la pêche durable, les ressources, la préservation de la biodiversité terrestre et marine, et les technologies durables.

REDONNER À LA TERRE SA LIBERTE

C’est avec passion que Jacqueline Délia-Brémont apporte une vraie réflexion sur les procédés à mettre en place. Pour elle, il est évident que l’homme: « pourrait se nourrir en ayant des pratiques agrobiologiques » car la terre est d’autant plus « généreuse qu’on la respecte et qu’on la laisse vivante« .

Parmi les initiatives financées, des idées innovantes comme: « l’agroforesterie où on cultive sous les arbres par exemple le cacao, sous couvert d’arbres ce qui fait qu’on créer un écosystème où les insectes combattent les ravageurs, c’est idéal et c’est normal ! »

D’ailleurs Jacqueline Délia-Brémont ne se considère pas comme une philanthrope. En grec, cela signifie « aimer l’être humain » et elle trouve cette vision « anthropocentrique et extrêmement restrictive » car l’homme n’existe que dans son environnement. Elle se voit non pas seulement comme une amie de l’humain mais aussi de la vie sous toutes ses formes: une « philosoïste » (amie de la vie).

Cynthia Illouz

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