ENFANTS FANTÔMES
230 Millions d’enfants ne sont inscrits nulle part à la naissance. C’est avec ce constat alarmant que l’ONG Plan International rappelle, à l’occasion de la Journée mondiale contre l’esclavage des enfants, combien il est important d’enregistrer son enfant à la naissance.
35% DES ENFANTS N’ONT PAS D’EXISTENCE OFFICIELLE
Manque de connaissances ou de confiance de la part des familles et des communautés, pauvreté ou encore manque d’infrastructures sont les principales causes à l’absence d’enregistrement d’un grand nombre d’enfants. Sans enregistrement du nouveau né il n’y a aucune reconnaissance de la part de l’état, c’est-à-dire ni acte ou certificat qui spécifie la date et le lieu de naissance ou la nationalité. Ces individus sont donc appelés des « Enfants fantômes ».
DES CONSÉQUENCES GRAVES
Un enfant non reconnu par l’état est privé de ses droits les plus fondamentaux. Le manque de reconnaissance n’engendre pas la protection que l’état réserve à chaque individu. Ce phénomène encourage donc l’esclavage, le trafic, les mariages forcés et précoces, les abus, le recrutement dans les armées ou même le droit de réfugié(e). Ces enfants fantômes n’ont pas non plus de nationalité, une étude a révélé qu’un enfant apatride naissait toutes les dix minutes. Aucun accès à la santé ou à l’éducation ne peut non plus leur être accordé.
L’ACTION DE PLAN INTERNATIONAL
L’ONG Plan international a déjà aidé plus de 40 millions de personnes à s’enregistrer. Depuis 2005 une campagne #ChaqueEnfantCompte a été lancée à travers le monde afin de sensibiliser le plus grand nombre. 10 pays ont ainsi instauré la gratuité de l’enregistrement mais aussi des moyens pour enregistrer à distance les nouveaux nés via téléphones mobiles. Grace à toutes ces actions, 153 millions d’enfants ont désormais accès à un certificat de naissance.