Qu’est-ce-que le fonds vert doté de 2 milliards d’euros?
Bérangère Couillard, la secrétaire d’État en charge de l’Écologie, a dévoilé le montant du fonds vert. Deux milliards d’euros seront débloqués afin d’accélérer la transition écologique dans les territoires.
La Stratégie Nationale Biodiversité
Au départ, Elisabeth Borne, Première ministre française, avait annoncé un montant de 1,5 milliard d’euros alloué à ce fonds vert afin d’aider les collectivités locales à combattre le réchauffement climatique.
Lors de l’ouverture du congrès du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui se déroulait au ZooParc de Beauval, la secrétaire d’État a affirmé qu’ »il s’agit bien de crédits nouveaux, tous orientés vers l’adaptation de nos territoires aux enjeux du changement climatique et de la lutte contre l’érosion de la biodiversité ».
« Les fonds iront là où les projets seront. Majoritairement, c’est pour accompagner les collectivités à mettre en place un certain nombre de projets qui sont en faveur du climat et de la biodiversité », surenchérie-t-elle.
Bérangère Couillard a dévoilé que 150 millions d’euros de ce fonds vert bénéficieront principalement à la SNB (Stratégie nationale biodiversité).
La stratégie nationale biodiversité profitera également de 20 millions d’euros qui « iront vers la dépollution dont la lutte contre les plastiques avec des expérimentations de récupération des macro-déchets et des actions de retrait d’épaves abandonnées dans les aires protégées ». 20 millions « fléchés vers la lutte contre les espèces exotiques envahissantes » seront aussi accordés.
« 15 millions pour des mesures favorables aux insectes pollinisateurs » ainsi que « 15 millions pour des mesures favorables aux insectes pollinisateurs ». Un total de vingt-cinq millions d’euros, qui seront totalement adressés à la protection des espèces.
Enfin, cinquante millions d’euros seront consacrés à la mise en place de la Stratégie nationale pour les aires protégées.
Protection des cétacés
Un renforcement du positionnement de la France sur la protection des cétacés, qui sont mis en danger par la pêche dans le Golfe de Gascogne a été affirmé par Mme Couillard. Elle juge la situation « inacceptable car les captures accidentelles mettent aujourd’hui en péril les populations de dauphins ».
La secrétaire d’État a appuyé que « Les fermetures spatio-temporelles ne sont plus un tabou. (…) Si elles s’avèrent la seule solution efficace, nous les imposerons ». Il est envisageable, selon elle d’interdire temporairement la pêche dans les zones de migration des dauphins.
Elle a annoncé lors d’un point presse qu’ »Il y avait du budget pour équiper les chalutiers. Ça ne coûtait rien aux pêcheurs et ils ne l’ont pas fait. Maintenant le ton monte ».
Une expérimentation sera mise en place à grande échelle, afin de munir les chalutiers de dispositifs éloignant les dauphins des filets dès l’hiver.
