Victimes de pesticides : le fonds d’indemnisation voit le jour

Visant à dédommager les exploitants agricoles, le fonds est destiné aux victimes de maladies professionnelles.

L’utilisation de produits phytosanitaires engendre aux moins 7 maladies, en théorie reconnues par la Mutualité sociale agricole à ce jour.

Identifiés depuis 1955, les troubles digestifs, psychiques ou les névrites optiques liées à l’utilisation de sulfure de carbone sont bien connus. La maladie de Parkinson et certains cancers du sang (lymphome non hodgkidien, leucémie lymphoïde chronique et myélome multiple) ont été reconnus respectivement de 2012 et 2015

Ce nouveau dispositif étend l’indemnisation aux victimes professionnelles jusqu’alors non couvertes, comme les exploitants agricoles non-salariés ayant pris leur retraite avant 2002 ou les enfants exposés pendant la période prénatale « du fait de l’activité professionnelle de l’un de leurs parents ».

53 millions d’euros d’ici à 2022, seront notamment financées par une taxe sur les ventes de pesticides et par les cotisations accidents du travail et maladies professionnelles.

« Bien qu’il ne soit pas à la hauteur des attentes, ce fonds d’indemnisation devrait permettre une meilleure prise en charge des victimes des pesticides », a indiqué l’association Phyto-victimes qui déplore entre autre notamment qu’il « ne donne pas lieu à une réparation intégrale des préjudices subis par les victimes, ni aucune amélioration d’indemnisation pour les salariés ».

Pour plus d’information : https://fonds-indemnisation-pesticides.fr/le-fonds-dindemnisation/

En 2021, CHARI-T devient partenaire du site The Women’s Voices.

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