Confinement : la qualité de l’air devient meilleure

Les grandes villes habituellement très polluées sont de plus en plus respirables grâce au confinement. Une situation qui se confirmera avec le temps si le confinement persiste.

Depuis le début du confinement suite à l’épidémie de coronavirus en France, la qualité de l’air s’est fortement améliorée. En effet, sur la période du 16 au 22 mars, les concentrations de dioxyde d’azote dans l’air ont significativement baissé.

Source : Statista.com

Pour information, la qualité de l’air est mesurée grâce à, ce que les spécialistes appellent, l’indice IQA (pour indice de qualité de l’air). Pour mettre au point cet indice, les scientifiques se basent sur la concentration en dioxyde d’azote dans l’air. Ce composé chimique est un des polluants de l’air les plus importants. Il serait à l’origine de 68.000 decès par an dans l’Union Européenne, selon l’agence européenne de l’environnement sur la qualité de l’air. Ce gaz est issu à 95% de la combustion des énergies fossiles.

Photos prises par @SBecret – Twitter

Avant les mesures de confinement prises par le gouvernement, l’IQA pour les concentrations en dioxyde d’azote sur la région parisienne était de 30 environ. Le 22 mars, cet indice, en constante baisse, se retrouve à 21, soit une baisse d’environ dix points. Une baisse équivalente a pu être observée dans d’autres régions de France comme en Bourgogne-Franche-Comté ou en Auvergne-Rhône-Alpes où l’indice de qualité de l’air a baissé de moitié. La cause principale étant la baisse de fréquentation des grands axes routiers.

Un résultat très encourageant, sachant que ces grandes villes comme Paris, Marseille, Nice ou encore Bordeaux avaient causé à la France une condamnation par la Cour de Justice de l’Union Européenne en octobre dernier pour avoir dépassé de manière « systématique et persistante » le seuil autorisé.

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